Exposition collective "Intimacies"
24 mai au 2 juin 2016
Le 6B - Saint-Denis
 |
« Face
to face » - 2015
|
Installation dans l’espace
de deux peintures à l’huile (116x81 cm)
Une invitation à circuler dans l’entre deux d’un possible
face à face amoureux |
 |
|
·
VIDEO
"Tes
mains"; 2016
Conversation
silencieuse inspirée des dialogues du film « A bout de souffle »
(Jean-Luc Godard, 1960), entre deux personnages filmés à leur insu un jour
d’automne dans un bus londonien (2015)
|
 |
|
« Entre
deux » - 2009
Tirage
sur papier Fine Art pearl (50x65cm)
J’ai débuté la série des objets congelés en 2009.
Ici, deux figurines se font face, maintenues dans un
équilibre fragile par la glace qui les enserre. La glace rend leur rencontre
impossible. Je photographie le processus de fonte jusqu’au point de rupture, où
plus rien ne maintient les figurines en équilibre. La distance s’efface, mais
la relation reste impossible…
« La
lettre de rupture » - 2016
En
2007, à l’occasion de la Biennale de Venise, l’artiste Sophie Calle demandait à
107 femmes, choisies pour leur métier, d’interpréter et de réagir sous un angle
professionnel à une lettre de rupture qu’elle venait de recevoir.
J’ai
imaginé une réponse possible à cette lettre…
|
--------------------------------------------
Exposition collective "Là-Haut"
Janvier-Mars 2016
La Graineterie - Houilles
De quelle façon l’idée de montagne résonne-t-elle dans votre travail ?
Même si elle n’est pas au cœur de mon travail, la montagne y fait cependant de nombreuses apparitions. La principale raison est à mon sens cette ambiguïté qui la caractérise : virginale et démoniaque, indomptable, espace d’absolue liberté et de danger extrême, à la fois lieu sacré et non lieu du jour blanc. La montagne exalte, procure l’ivresse mais elle dicte les règles et impose les limites. Par ailleurs, elle impose graphiquement une manière de découper l’espace, de signifier une frontière. Elle est dans mon travail comme elle a été durant toute mon enfance, la ligne d’horizon. J’ai grandi face à la chaîne des Pyrénées, familière, incontournable, omniprésente : la manière dont elle se colore, dont on la voit, plus éloignée, ou au contraire plus proche, dont tel ou tel sommet se dégage, donnaient aux anciens tout un tas d’informations notamment sur le temps qu’il ferait demain, la puissance d’une éventuelle averse ou l’arrivée impromptue d’un violent orage. La montagne et ses signes faisaient partie du quotidien. J’ai fini par la voir sans la regarder, et c’est ainsi qu’elle apparait encore aujourd’hui, parfois sans que je m’en rende vraiment compte....
Même si elle n’est pas au cœur de mon travail, la montagne y fait cependant de nombreuses apparitions. La principale raison est à mon sens cette ambiguïté qui la caractérise : virginale et démoniaque, indomptable, espace d’absolue liberté et de danger extrême, à la fois lieu sacré et non lieu du jour blanc. La montagne exalte, procure l’ivresse mais elle dicte les règles et impose les limites. Par ailleurs, elle impose graphiquement une manière de découper l’espace, de signifier une frontière. Elle est dans mon travail comme elle a été durant toute mon enfance, la ligne d’horizon. J’ai grandi face à la chaîne des Pyrénées, familière, incontournable, omniprésente : la manière dont elle se colore, dont on la voit, plus éloignée, ou au contraire plus proche, dont tel ou tel sommet se dégage, donnaient aux anciens tout un tas d’informations notamment sur le temps qu’il ferait demain, la puissance d’une éventuelle averse ou l’arrivée impromptue d’un violent orage. La montagne et ses signes faisaient partie du quotidien. J’ai fini par la voir sans la regarder, et c’est ainsi qu’elle apparait encore aujourd’hui, parfois sans que je m’en rende vraiment compte....
Pouvez-vous revenir sur Dionysia, sur votre pièce vidéo ainsi que sur l’ensemble de photographies, que vous présentez dans le cadre de l’exposition Là-haut ?
La peinture « Dionysia » est un hommage à la liberté créatrice, une danse dionysiaque hymne à la nature sacrée, inspirée des préceptes d’Isadora Duncan et des photographies fascinantes d’Ansel Adams. Au début du XXème, Isadora Duncan a remis à plat tous les codes de la danse classique. Elle prônait une sorte de retour au modèle des figures antiques grecques, privilégiant une liberté d’expression axée sur la spontanéité, le naturel. Pour elle la danse devait être une expérience totale qui libère les corps, élève les esprits, notamment à travers une communication avec la nature. Les Isadorables dansaient d’ailleurs souvent en extérieur. Ansel Adams (1902-1984) a quant à lui arpenté dès les années trente les lieux des « native americans », avec quelque part le même sens du sacré. Il a contribué par ses photographies noir et blanc très détaillées, à une prise de conscience de la beauté sauvage de ces grands espaces de l’ouest américain qui a conduit à la création des grands parcs, dont celui des Yosémites où il se rendait chaque année. On peut lire parfois qu’il voyait une forme de rédemption dans l’harmonie de la nature, une purification de l’âme dans ces étendues sauvages et inviolées....
Ainsi ces images croisées par hasard pouvaient sembler destinées à se rencontrer, dans cette idée commune d’un hymne à la nature et à la liberté sauvage.
La vidéo Jour Blanc est un travail de pixellisation d’une image unique, construite un peu à la manière d’un stop motion (technique d’animation), dont l’objet est de refléter la sensation de perte de repères caractéristique du « jour blanc » en montagne, c’est-à-dire de ces journées de brouillard où le sol rejoint le ciel.
La peinture « Dionysia » est un hommage à la liberté créatrice, une danse dionysiaque hymne à la nature sacrée, inspirée des préceptes d’Isadora Duncan et des photographies fascinantes d’Ansel Adams. Au début du XXème, Isadora Duncan a remis à plat tous les codes de la danse classique. Elle prônait une sorte de retour au modèle des figures antiques grecques, privilégiant une liberté d’expression axée sur la spontanéité, le naturel. Pour elle la danse devait être une expérience totale qui libère les corps, élève les esprits, notamment à travers une communication avec la nature. Les Isadorables dansaient d’ailleurs souvent en extérieur. Ansel Adams (1902-1984) a quant à lui arpenté dès les années trente les lieux des « native americans », avec quelque part le même sens du sacré. Il a contribué par ses photographies noir et blanc très détaillées, à une prise de conscience de la beauté sauvage de ces grands espaces de l’ouest américain qui a conduit à la création des grands parcs, dont celui des Yosémites où il se rendait chaque année. On peut lire parfois qu’il voyait une forme de rédemption dans l’harmonie de la nature, une purification de l’âme dans ces étendues sauvages et inviolées....
Ainsi ces images croisées par hasard pouvaient sembler destinées à se rencontrer, dans cette idée commune d’un hymne à la nature et à la liberté sauvage.
La vidéo Jour Blanc est un travail de pixellisation d’une image unique, construite un peu à la manière d’un stop motion (technique d’animation), dont l’objet est de refléter la sensation de perte de repères caractéristique du « jour blanc » en montagne, c’est-à-dire de ces journées de brouillard où le sol rejoint le ciel.
Les neuf photographies présentées font partie d’un corpus plus vaste développé depuis plusieurs années. Elles ont été prises dans la station des Arcs (où Charlotte Perriand a contribué à de nombreux aménagements). Ce sont des images de portable, prises sur le vif, sans fonction particulière, si ce n’est de donner l’idée de la sensation immédiate par le jeu des retouches (réalisées directement sur le portable). Elles posent ainsi la question de la manipulation des images. La montagne, par ses facettes multiples se prête bien à ce jeu des retouches et de l’ambivalence.
Les quatre dessins sont le résultat de la confrontation d’images vintage des années vingt à quarante, témoignant d’une certaine insouciance, avec des représentations très graphiques et réalistes de volcans en éruption, glaciers ou pics rocheux. La légèreté des personnages vient contraster avec l’éventuelle dangerosité du paysage frontal. Le vide autour vient accentuer le décalage et la sensation d’instant suspendu.Escape est une peinture à l’huile réalisée sur une affiche trouvée au Palais de Tokyo (Paris). Ici, il y a l’idée d’une tension liée à la contamination d’un espace industriel froid (l’affiche noir et blanc), par une nature sauvage (la peinture à l’huile du massif montagneux). La nature reprend elle ici ses droits, un peu à l’image de ce qui se passe à Pripiat dans l’après Tchernobyl.
 |
| Vue d'ensemble, murs sous la Verrière |
 |
| Les Arcs - Série de 9 photos montées sur dibond - 20x20cm chacune |
 |
| Dessins graphite et crayon de couleur - A3 |
 |
| "Le Télésiège" - Peinture acrylique et posca - Format 40x50cm - 2011 |
 |
| "Escape" - Huile sur affiche contrecollée sur bois - 2015 |
 |
| "Jour Blanc" Vidéo 2'49 - 2015 |
 |
 |
| "Dionysia" - Huile sur toile 2015 - 130x97 cm |
Portes ouvertes des ateliers au 6B - Octobre 2015
Des toiles en cours, mais aussi une toile abandonnée....
Des photos, pour suivre le chemin de la peinture, jusqu'à l'impasse parfois...
Des images sources en collision, qui traversent différents mediums : dessins, peintures, photographies, vidéos
--------------------------------------------
Portes ouvertes de mon atelier au 6B - Mars 2015
------------------------
Résidence au 100 Atelier en Commun - Sept à Déc 2012
------------------------
Nuit Blanche Paris Oct 2012 - Le 100 Atelier en commun
-------------------
Portes ouvertes des ateliers d'artistes à Montreuil du 14 au 17 octobre 2011
Usine Chapal
2 rue Marcellin Berthelot
M° Croix de Chavaux (sortie rue Kléber)
more information : https://www.facebook.com/event.php?eid=165833916837360
Vernissage vendredi 14 à partir de 18h30! N'hésitez pas à passer!
----------------------------
Expo de peintures des artistes du 18ème à l'occasion des vendanges de Montmartre!
Vernissage vendredi 7 octobre à partir de 18h00 ! Viendez!
Salle paroissiale de l'église saint Pierre de Montmartre
Place Jean marais - Place du tertre
Métro Anvers, Abbesses ou Lamarck Caulaincourt
A demain!!
Place Jean marais - Place du tertre
Métro Anvers, Abbesses ou Lamarck Caulaincourt
A demain!!
